La blessure cervicale bénigne d'origine traumatique (entorse cervicale) est très fréquente. Elle est trop souvent ignorée et peu « crédibilisée » en raison de la difficulté technologique que la science médicale éprouve pour poser un diagnostic objectif, reposant sur des critères strictement scientifiques, c'est-à-dire fiables et reproductibles.

En effet, après un accident, les examens radiologiques classiques ne montrant pas de fracture, de luxation ou d'arrachement, le patient retourne chez lui, généralement avec une contention cervicale (une minerve) et une médication à visée anti-inflammatoire ; ce traitement est classique, son but étant très clairement de soulager le patient d'une part, et de raccourcir la phase aiguë succédant au traumatisme, d'autre part.

Voilà la situation que vivent des milliers de patients en Europe et dans le monde entier. Cette blessure est sournoise puisqu'on ne peut que très difficilement l'objectiver. Rapidement ou en revanche bien longtemps après la date du traumatisme, « l'entorse cervicale bénigne » se révèle par l'apparition d'une série impressionnante de symptômes souvent douloureux ou invalidants : céphalées, migraines, cervicalgies, névralgies diverses, troubles oculaires, troubles de l'audition, troubles de la fonction thyroïdienne, troubles du sommeil, troubles de la fonction temporo-mandibulaire, troubles de l'humeur, etc !

L'ostéopathie propose une aide efficace, sécuritaire et basée exclusivement sur un raisonnement strictement scientifique puisque les supports de l'anamnèse sont basés sur l'anatomie, la physiologie, la pathologie, la biomécanique, la physique… Le geste correcteur intervient ensuite, après avoir exclu tout risque d'aggravation. Ce geste thérapeutique est précis, jamais brutal ni forcé. Il fait partie intégrante de « l'art de guérir » ; il représente le fruit d'un savoir faire issu d'une longue expérience traditionnelle et professionnelle.

 

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